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B
Une des 10 classes spectrales dans la typologie définie par l'observatoire de Harvard.
Les étoiles de type B sont de couleur légèrement bleutée avec une température de surface comprise entre 12 000 et 30 000 kelvins. Les raies de l'hélium neutre (He I) atteignent un maximum d'intensité, raies de l'hydrogène (raies de Balmer) (exemple : Rigel dans Orion).
Tableau du classement spectrale
Balance
Une des 13 constellations du zodiaque, ses deux étoiles les plus brillantes dessinaient autrefois les « pinces » du Scorpion tout proche. Il y a 2 000 ans, le point de l'équinoxe d'automne marquait cette région. Son sigle est Lib (Libra).
Baleine
Constellation s'étendant au sud du Bélier et des Poissons. Elle ne contient pas d'étoiles très lumineuses, son principal attrait étant l'étoile variable ο Ceti : Mira. Son sigle est Cet (Cetus).
Ballon aérostatique
Ancienne constellation située sous le Capricorne, elle est due à l'astronome français Joseph Jérôme LEFRANÇOIS de LALANDE qui l'imagina en 1798. L'astronome allemand Johann Elert BODE la repris dans son Die Gestirne, paru en 1805, en l'appelant Luft Ballon. Quant à l'abbé italien Angelo SECCHI (1818 - 1878), il la représentera sur ses cartes sous le nom de Aerostato.
BALMER Johann Jakob (Lausen, 1825 - Bâle, 1898)
Portrait de Johann BALMER Le mathématicien et physicien suisse Johann Jakob BALMER, spécialiste de la spectroscopie des gaz, a donné empiriquement, avec Johannes Robert RYDBERG (1854 - 1919), une formule permettant de retrouver les raies du spectre d'émission de l'atome d'hydrogène (série de Balmer, 1885).
Une plaine murée de 112 km de diamètre lui est dédiée sur la surface sélène (20.0 °S - 70.5 °E).
En 1906, le physicien américain Théodore LYMAN (1874 - 1954) étudie une autre série dans l'ultraviolet. Elle correspond aux transitions des états excités vers le niveau fondamental (série de Lyman).
En 1908, c'est au tour du physicien allemand Louis Carl Friedrich PASCHEN (1865 - 1947) de découvrir une autre série dans l'infrarouge (série de Paschen)...
Ces travaux ont été d'une importance capitale pour la compréhension de la structure des atomes.
Barycentre
Barycentre Terre Lune On parle de barycentre en ce qui concerne le couple formé par un corps stellaire possédant un satellite. Le barycentre est le point autour duquel l'objet secondaire gravite. Si la plupart des couples connus possède leur barycentre à l'intérieur de l'objet principal, il existe des exceptions notables :
Le cas du couple Pluton/Charon : la différence de masse entre ces deux corps est relativement faible, le barycentre se trouve donc à l'extérieur de Pluton. Pour certains astronomes, plutôt que de parler de planètes et de satellites, il conviendrait dans ce cas précis de retenir la notion de « planète double »
Bayer Johann (Rain, Donau-Ries, 1572 - Augsbourg, 7 mars 1625)
Portrait de Johann Bayer Son grand travail fut l'atlas astronomique Uranometria, édité à Augsbourg en 1603, et qui fut le premier atlas couvrant entièrement la sphère céleste. Il contenait 51 cartes sidérales : une pour chacune des 48 constellations de Ptolémée, une pour les cieux les plus au sud et qui n'étaient pas connus par Ptolémée, et deux planisphères.
La nomenclature proposée par Bayer permis de simplifier grandement la classification des étoiles. Il imagina en effet de désigner les étoiles d'une même constellation en utilisant les lettres de l'alphabet grec : alpha pour l'étoile la plus lumineuse, bêta pour la deuxième plus brillante, et ainsi de suite. Si une constellation comportait plus de 24 étoiles (le nombre des lettres de l'alphabet grec), il utilisait ensuite l'alphabet latin.
Bélier
Une des 13 constellations du zodiaque, entre le Taureau et les Poissons.
C'est dans cette constellation que se trouvait, il y a 2 000 ans, le point gamma : le point d'intersection entre l'écliptique et l'équateur céleste marquant l'équinoxe de printemps. Elle doit son nom à la similitude entre le symbole grec γ (gamma) et les cornes d'un bélier, et non avec une quelconque « ressemblance » avec cet animal. Son sigle est Ari (Aries).
BELL BURNELL Suzan Jocelyn (Belfast, 1943 -)
Portrait de Jocelyn BELL En 1967, alors qu'elle n'était encore qu'étudiante en astronomie à Cambridge, Suzan Jocelyn BELL découvrit de façon tout à fait fortuite une étonnante précision dans le signal émit par une source fixe par rapport aux étoiles : la nébuleuse du Crabe (M 1) dans la constellation du Taureau. Elle venait de découvrir le premier « pulsar » (contraction de pulsating star), une étoile à neutrons en rotation extrêmement rapide (1.337 301 13 seconde) émettant un faisceau en émission X et radio qui balaie la Terre à chaque tour. Mais le rôle de Jocelyn BELL ne sera nullement cité dans cette découverte et c'est son directeur d'étude, l'anglais Antony HEWISH (1924 -), qui partagera le Prix Nobel 1974 pour cette découverte historique avec sir Martin RYLE (1918 - 1984).
Big-Bang
Big-Bang Le Big Bang est l'époque dense et chaude qu'a connu l'univers il y a environ 13,7 milliards d'années.
Le concept général du Big Bang, à savoir que l'univers est en expansion et a été plus dense et plus chaud par le passé, doit sans doute être attribué au russe Alexandre FRIEDMANN et au prêtre catholique belge Georges LEMAITRE qui respectivement en 1922 et 1927 décrivirent dans les grandes lignes l'expansion de l'univers, avant que celle-ci ne soit mise en évidence par Edwin Hubble en 1929. Son assise définitive ne fut cependant établie qu'en 1965 avec la découverte du fond diffus cosmologique.
Binaire (étoile)
Système stellaire composé de deux étoiles liées par la gravitation et orbitant autour de leur barycentre.
Binaire spectroscopique
Étoile binaire impossible à séparer par le biais d'un instrument optique. Seule l'analyse spectrale permet de révéler la présence d'un compagnon.
BODE Johann Elert (Hambourg, 1747 - Berlin, 1826)
Portrait de Johann Elert BODE Ayant acquis une notoriété précoce, à 19 ans il publie une Introduction à l'astronomie qui connue une grande diffusion et sera éditée une dizaine de fois, il est surtout célèbre pour avoir vulgarisé, en 1772, la formulation empirique de la distance des planètes au Soleil du mathématicien Johann Daniel TIETZ (dit Titius, 1729 - 1796), et connue sous le nom de Loi de Titius-Bode.
Découvreur de plusieurs « nébuleuses » (les galaxies M64, M81 et M82) et amas stellaires (M53 et M92), il devient le directeur de l'Observatoire de Berlin en 1776. Il est également l'auteur de l'Uranographia, un atlas publié en 1800, et qui contient bon nombre de constellations aujourd'hui disparues, dont la Machine électrique et les Honneurs de Frédéric, éphémères figures célestes qu'il imagina entre 1787 et 1800.
Un cratère lunaire de 18,6 km de diamètre (6.7 °N - 2.4 °O) porte son nom, et l'astéroïde n° 998.
Boussole
Astérisme créé par l'abbé Nicolas Louis de la Lacaille en 1752, il vient se substituer au « mât » du Navire Argo et ne deviendra constellation à part entière qu'en 1877. Son sigle est Pyx (Pyxis).
Bouvier
Constellation partiellement circumpolaire. Parfois désignée comme le Gardien du pôle, le Grand Hurleur, le Laboureur ou le Gardien du troupeau, son attrait principal réside en ses étoiles Arcturus et Pulcherrima. Son sigle est Boo (Bootes).
Le nord de cette région abritait autrefois une constellation aujourd'hui disparue : le Quadrant mural.
BRAH Tyge Ottesen (dit Tycho BRAHE, Knudstrup, 1546 - Prague, 1601)
Portrait de Tyge Ottesen BRAH Plus connu sous son nom latinisé en Tycho (ou Tychonis) BRAHE, Tyge Ottesen BRAH fut le dernier et le plus grand des astronomes observant uniquement à l'œil nu. Fils d'une noble famille danoise, il envisage très tôt de poursuivre des études scientifiques à l'université de Rostock * contre l'avis de son père qui le prédestinait au droit et à la diplomatie. Cette vocation semble naître lors d'une conjonction Jupiter-Saturne que les meilleures Tables à sa disposition prévoyaient avec une erreur d'au moins plusieurs jours, incertitude sonnant comme un défi à relever.
Le 6 novembre 1572, un astre bravant l'éclat de Vénus apparaît dans la constellation de Cassiopée. Observée avec attention à partir du 11 par Tycho BRAHE, l'« étoile nouvelle » ne montre aucun déplacement relatif sur la voûte céleste. L'année suivante, il publie ses observations dans un petit ouvrage De nova stella, contredisant le dogme aristotélicien de l'incorruptibilité des cieux. Uraniborg : l'observatoire de Tycho BRAHEà partir de 1575, il fait construire un observatoire sur l'ile de Hveen que le roi du Danemark Frédéric II vient de lui concéder : Uraniborg, le « Château du ciel ». Avec l'aide de quelques assistants et bénéficiant d'instruments qu'il ne cesse d'améliorer lui-même, il parvient à mesurer la position des astres avec une précision encore jamais atteinte.

Gravure montrant de manière allégorique l'intérieur d'Uraniborg.
On y voit Tycho BRAHE, entouré d'assistants, en train d'effectuer des mesures à l'aide d'un Quadrant mural.

Entre novembre 1577 et janvier 1578, l'observation de la trajectoire d'une comète qu'il situa bien au-delà de la Lune, lui permis de formuler qu'elle ne pouvait être une émanation de l'atmosphère terrestre, comme généralement admis à l'époque. De plus, la comète orbitant librement entre les planètes, ces dernières ne pouvaient également être portées par un système de « sphères cristallines ».
Génial observateur, Tycho BRAHE ne se permettra guère d'avancer la moindre théorie novatrice. Engoncé dans l'idée d'une Terre au centre du monde, réfutant les systèmes de Claude PTOLéMéE et Nicolas COPERNIC, il ne proposera qu'un modèle hybride en faisant tourner la Lune et le Soleil autour de notre planète, toutes les autres orbitant autour du Soleil.
à la mort du roi Frédéric II en 1597, il est contraint de partir pour Prague où il trouve un nouveau soutient auprès de Rodolphe II. Il aura parmi ses nouveaux assistants Johannes KEPLER qui lui succèdera comme Mathématicien impérial en 1601. Ce sont les mesures effectuées par Tycho BRAHE qui permettront à ce dernier de définir les lois des « orbes célestes ».
Un cratère lunaire de 85 km de diamètre (43.3 °S - 11.2 °O), non loin du site d'alunissage de la sonde Surveyor 7, porte le nom de Tycho, un autre également sur Mars ainsi que l'astéroïde n° 1677.

* - à cette époque, lors d'un duel, il est sévèrement mutilé au visage et devra porter une prothèse nasale en or et argent. En ouvrant sa tombe, en 1901, pour le tricentenaire de sa mort, on devait découvrir une tache verte sur l'orifice nasal, signe que les précieux métaux du pseudo-appendice avaient dû être amalgamés avec du cuivre !

Michael E. Brown
Portrait de Johann BALMER Michael E. Brown, est un professeur en astronomie planétaire à l'Institut Californien de Technologie.
Il a découvert plusieurs objets transneptuniens dont :
  • (50000) Quaoar, en collaboration avec Chadwick Trujillo (4 juin 2002)
  • (55565) 2002 AW197, en collaboration avec Chadwick Trujillo, Eleanor F. Helin, Steven H. Pravdo, Kenneth J. Lawrence et Michael Hicks
  • (84719) 2002 VR128, en collaboration avec Chadwick Trujillo (3 novembre 2002)
  • (90377) Sedna, en collaboration avec Chadwick Trujillo et David Rabinowitz (14 novembre 2003)
  • (90482) Orcus, en collaboration avec Chadwick Trujillo et David Rabinowitz (17 février 2004)
  • (136199) éris, en collaboration avec Chadwick Trujillo et David Rabinowitz (8 janvier 2005)
  • (136472) Makemake, en collaboration avec Chadwick Trujillo et David Rabinowitz (31 mars 2005)
  • (225088) 2007 OR10, en collaboration avec M. E. Schwamb et David Rabinowitz (23 août 2008)
Burin
Petite constellation australe qui ne contient aucun objet vraiment digne d'attention. Son nom actuel est la forme abrégée de Cæla Sculptoris (Burin du sculpteur). Son sigle est Cae (Caelum).
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