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C
Une des classes spectrales de la classification définie par l'observatoire de Harvard.
Elle regroupe les étoiles carbonnées (les anciennes classes R et N).
Tableau du classement spectrale
Cadran solaire
Le Solarium est une ancienne constellation de l'hémisphère Sud, placée entre la Dorade et l'Hydre mâle. Son origine reste inconnue.
Caméléon
Petite constellation australe rendant hommage à un animal nouvellement connu des européens. Elle sera « officialisée » par Johann BAYER qui l'intègre à son Uranometria en 1603. Elle n'offre cependant aucun objet particulièrement intéressant. Son sigle est Cha (Chamæleon).
Cancer
Petite constellation située sur la bande du zodiaque, entre les Gémeaux et le Lion. Il y a vingt siècles, le Soleil y atteignait son solstice d'été. Puis, après son passage dans cette constellation, il se remettait à décliner. C'est peut-être pour cette raison que les Chaldéens, par analogie avec la démarche à reculons du crabe, lui donnèrent son nom latin : Cancer. Son sigle est Cnc (Cancer).
Candela
La candela est l'unité de mesure du Système international d'unités de l'intensité lumineuse, c'est-à-dire de l'éclat perçu par l'œil humain d'une source lumineuse. Elle a remplacé l'ancienne unité d'intensité lumineuse la bougie. La candela (symbole cd, du mot latin qui signifie chandelle), est une des sept unités de base du système international.
CANNON Annie Jump (Dover, 1863 - Cambridge, Massachusetts, 1941)
Portrait de Annie CANNON Malgré un handicap important, elle était presque sourde et ne parvenait à entendre qu'à l'aide d'un appareillage auditif, elle fut l'une des premières femmes à mener des études spécialisées en mathématiques, physique et astronomie.
En 1896, elle obtient un poste à Harvard où elle se servira de l'apport de la photographie pour une étude des étoiles variables et en établira un nouveau système de classification spectrale encore utilisé de nos jours (la fameuse série : O B A F G K M).
En 1901, elle publie le classement de 1 122 étoiles qui servira de base au catalogue de Henry DRAPER (1837 - 1882). Elle en classifiera plus de 375 000 durant sa carrière !
Un cratère lunaire de 57 km de diamètre, en bordure nord-est de notre satellite (19.9 °N - 81.4 °E), lui est attribué, ainsi que l'astéroïde n° 1120.
Capricorne
Comme le Cancer, elle est l'une des 13 constellations du zodiaque. Il y a deux mille ans, c'est dans cette constellation que le Soleil atteignait le solstice d'hiver, ce point se trouve aujourd'hui dans le Sagittaire. Elle conserve cependant une valeur historique : elle donne toujours son nom au tropique austral. Son sigle est Cap (Capricornus).
Carène
La Carène est devenue une constellation à part entière suite au découpage fait par Benjamin Apthorp GOULD (1824 - 1896) en 1877, et officialisée par l'UAI en 1930, de l'ancienne constellation du Navire Argo. Elle abrite notamment l'étoile éruptive η (êta) Carina. Son sigle est Car (Carina).
Cassini Giovanni Domenico (Perinaldo, 8 juin 1625 - Paris, 14 septembre 1712)
Portrait de Cassini Giovanni Domenico De 1648 à 1669, il travaille à l'Observatoire de Panzano et enseigne la géométrie euclidienne et l'astronomie de Ptolémée.
Il découvre la grande tache rouge de Jupiter en 1665, et détermine la même année la vitesse de rotation de Jupiter, Mars et Vénus. Il découvre également quatre satellites de Saturne (Japet en 1671, Rhéa en 1672, Téthys et Dioné en 1684), ainsi que la division de Cassini des anneaux de Saturne en 1675. En 1673, il fait la première mesure précise de la distance de la Terre au Soleil, grâce à un transit de Vénus devant le Soleil.
En 1683, il détermine la parallaxe du Soleil. Vers 1690, il est le premier à observer la rotation différentielle dans l'atmosphère de Jupiter.

* - Une sonde spatiale vers Saturne lui est dédiée.

Cassiopée
Constellation circumpolaire déjà répertoriée par Claude PTOLéMéE dans son Almageste. Elle est la représentation de la reine Cassiopée qui, dans la mythologie grecque, était l'épouse de Céphée et la mère d'Andromède. Ces trois constellations se retrouvent également proches sur la voûte céleste.
Située en pleine Voie lactée, elle est très riche en étoiles et contient notamment les objets M 52 et M 103. Son sigle est Cas (Cassiopeia).
Ceinture de Kuiper
Voir KUIPER Gerard Pieter.
Ceintures de van Allen
La Terre se comporte comme un puissant aimant. Ce champ magnétique terrestre est généré par le noyau externe, fluide et riche en fer, fonctionnant comme une dynamo en raison de sa rotation. Primordial pour la vie sur notre planète, il s'étend sur plusieurs rayons terrestres (magnétosphère) en « canalisant » les particules chargées du vent solaire.
La magnétopause constitue la limite de la magnétosphère. La plupart des particules qui parviennent à en franchir la frontière sont capturées par les ceintures de van Allen, les autres sont déviées vers les cornets polaires où elles produisent des aurores. Les ceintures de van Allen se présentent sous la forme d'un double anneau, la partie interne piège les protons et la partie externe les électrons.
Elles doivent leur nom au physicien et astronome américain James Alfred van ALLEN qui découvrit leurs existences à partir de relevés faits par un compteur Geiger embarqué sur la sonde Explorer-1 (1958).

Les ceintures de van Allen
Le champ magnétique terrestre : les ceintures de van Allen

Centaure
Être mythologique mi-homme, mi-cheval, le Centaure est une ancienne constellation également répertoriée par Claude PTOLéMéE dans son Almageste. La région du Centaure est très riche en objets non-stellaires, elle contient également l'étoile la plus proche de notre Soleil : Proxima. Son sigle est Cen (Centaurus).
Céphée
Constellation circumpolaire entre Cassiopée et le Cygne. En raison de la précession des équinoxes, le rôle d'étoile polaire revenait aux étoiles γ (gamma) et α (alpha) de cette constellation, il y a 21 000 et 19 000 ans avant notre ère. Son sigle est Cep (Cepheus).
Céphéïdes
Étoiles variables pulsantes dont le prototype est l'étoile δ de la constellation de Céphée [delta Cep]. Les périodes de pulsation vont de 1 à 70 jours, avec une variation d'éclat comprise entre les magnitudes 0.4 et 1.7.
En étudiant ce type d'étoiles dans le Petit nuage de Magellan (NGC 292), Henrietta Swan LEAVITT mit en évidence une relation entre la période de pulsation et la luminosité intrinsèque de ces étoiles. Cette relation entre période et luminosité permet d'évaluer la distance de certains groupes stellaires.
Cérès
Corps céleste découvert le 1er janvier 1801 par Giuseppe PIAZZI. Initialement répertorié comme astéroïde, Cérès est aujourd'hui classé comme planète naine.
Chameau
Une tentative de transformation, par l'astronome américain Richard Anthony PROCTOR (1837 - 1888) au XIXe siècle, du nom de la Camelopardalis (Girafe) en Camelus (Chameau).
Chat
Parce qu'il aimait les chats, l'astronome français Joseph Jérôme LEFRANÇOIS de LALANDE voulut placer la silhouette de son animal préféré au firmament. Décrite dans sa Biographie astronomique publiée en 1805, elle ne sera reprise que par l'abbé italien Angelo SECCHI (1818 - 1878) sous le nom de Gatto (le Chat, en italien) sur son planisphère de 1878.
Chêne de Charles
Edmund HALLEY baptisa l'étoile la plus brillante de la constellation des Chiens de chasse « Cor Caroli » (Cœur de Charles), reconnaissant ainsi la hardiesse de son roi : Charles II d'Angleterre.
Son esprit perfide lui fit également nommer « Robur Carolinum » (Chêne de Charles, en latin) une région centrée sur l'actuelle η (êta) Carène. Ce chêne était devenu célèbre outre-Manche après que le vaillant roi y trouva refuge lors d'un repli « tactique » qui suivit la défaite de Worcester le 3 septembre 1651.
Chevelure de Bérénice
La constellation de la Chevelure de Bérénice doit son intérêt aux innombrables galaxies qui s'y trouvent. Les gros télescopes ont dénombré plus de 30 000 membres dans « l'amas Coma ». Elle contient également l'amas Melotte 111, l'un des amas ouverts les plus proches. Son sigle est Com (Coma Berenices).
Chiens de chasse
Petite constellation à repérer au sud du « manche de la casserole » de la Grande ourse. Elle abrite la superbe « galaxie du Tourbillon ». Son sigle est CVn (Canes Venatici).
Circumpolaire
Une constellation est dite circumpolaire lorsque, pour une latitude donnée, elle reste toute l'année au-dessus de l'horizon. D'une façon plus générale, le terme s'emploie pour désigner une étoile dont la distance à un pôle est inférieure à 10°.
Classification spectrale
Classification des étoiles en fonction de la distribution de leur rayonnement électromagnétique, qui dépend essentiellement de la température de surface, instaurée par l'observatoire de Harvard au début du XXe siècle. Basée sur un échantillon de 300 000 étoiles, elle se réfère à la présence (ou l'absence) de raies caractéristiques et de leur intensité. Le type spectral d'une étoile est l'un des paramètres pris en compte sur le diagramme de Hertzsprung-Russel.
Initialement classées de A à P par ordre alphabétique, une meilleure compréhension des propriétés communes à permis de les regrouper en 10 classes, allant des plus chaudes aux plus froides : W, O, B, A, F, G, K, M, C et S. La transition entre ces différents groupes étant continue, leurs principales caractéristiques sont :
  • W : très nombreuses raies en émission (étoiles Wolf-Rayet) ;
  • O : présence des raies de l'hélium ionisé ;
  • B : présence des raies de l'hélium neutre ;
  • A : prépondérance des raies de l'hydrogène ;
  • F : présence des raies de métaux * ionisés ;
  • G : présence des raies de métaux * ionisés et neutres ;
  • K : prépondérance des raies de métaux * neutres ;
  • M : présence des raies de l'oxyde de titane ;
  • C : raies en absorption de molécules carbonées (étoiles carbonées, anciennement classées R et N) ;
  • S : présence des raies de l'oxyde de zirconium.

* En astrophysique, sont considérés comme métaux tous les éléments plus lourds que l'hydrogène et l'hélium.

Pour une classification plus précise, chacune de ces 10 classes est également subdivisée en 10 sous-classes, notées de 0 à 9.
Pour que cette classification soit complète, il faut également tenir compte de la classe de luminosité de l'étoile. Elle est notée de I (supergéante) à VII (naine blanche). Suivant cette convention, notre étoile Soleil se trouve classée en G2V.
Cocher
Constellation partiellement circumpolaire et située dans le plan de la Voie lactée. Son sigle est Aur (Auriga).
Colombe
Petite constellation australe. Son sigle est Col (Colomba).
Comètes
Objet venant de la ceinture de Kuiper ou du nuage de Oort .
Compas
Petite constellation australe. Son sigle est Cir (Circinus).
Conjonction
Un corps céleste est en conjonction lorsqu'il est vu en direction du Soleil, observé depuis la Terre.

Conjonctions des planètes internes et supérieures
Conjonctions des planètes internes et supérieures

Conjonction Lune Saturne
Pour une planète interne (Mercure ou Vénus), une conjonction est dite inférieure lorsqu'elle se trouve intercalée entre le Soleil et la Terre (supérieure à l'opposé). Les périodes proches d'une conjonction solaire sont toujours défavorables à l'observation d'une planète.
Le terme s'emploie également pour désigner le rapprochement de deux (ou plusieurs) astres sur un même axe de visée.

Pour exemple le rapprochement de la Lune et Saturne en août 2014


Voir aussi : [ Opposition ]
Constante de Hubble
Notée H0, elle décrit la récession des galaxies les unes par rapport aux autres selon une vitesse proportionnelle à la distance qui les sépare. Elle permet ainsi l'estimation de l'éloignement des galaxies et conditionne l'âge de l'Univers.
Principe énoncé, en 1929, par l'astronome américain Edwin Powell HUBBLE d'après l'analyse du décalage spectral (effet Doppler ou redshift) des galaxies. C'est le télescope spatial (baptisé Hubble) qui a permis de déterminer avec une plus grande précision ce taux d'expansion de l'Univers. La valeur la plus communément admise aujourd'hui se situe entre 70 et 80 km·s-1 et par mégaparsec.
Constante de Planck
Notée h, la constante de Planck est une constante utilisée pour décrire la taille des quanta. Elle joue un rôle central dans la mécanique quantique et a été nommée d'après le physicien Max Planck.
La constante de Planck, notée relie notamment l'énergie d'un photon à sa fréquence (lettre grecque nu) :

E = h v

Constellation
Ensemble d'étoiles regroupées en astérismes.
Les constellations prennent leurs origines essentiellement dans la mythologie. N'ayant aucune entité physique propre, elles résultent d'une simple association d'étoiles qui, vues depuis la Terre, semblent angulairement proches.
Les constellations n'ont pas existé de tout temps telles que nous les connaissons aujourd'hui. Quelques unes seulement nous sont parvenues sous leurs formes originelles. Il faudra également attendre l'année 1265 pour que naisse le mot constellatio (terme signifiant « regroupement d'étoiles »), avant elles étaient désignées sous l'appellation de astra ou de sidera.
Ce sont probablement les Chaldéens qui, environ 500 ans avant notre ère, ont commencé à découper le ciel en astérismes. Ces regroupements d'étoiles se faisaient en « voies », zones arbitrairement délimitées en fonction de leur « hauteur » sur la voûte céleste. Elles portaient les noms de leurs différents dieux du ciel, de la terre et des eaux. Le Planisphère de Geruvigus, la première carte du ciel connue (dessinée vers -200), fait mention de 45 figures visiblement inspirées du découpage des Chaldéens.
Hipparque, inaugure la liste des grands « catalogueurs » en répertoriant 1 080 étoiles toujours réparties sur 45 constellations. Le plus pointilleux d'entre eux, l'astronome danois Tyge Ottesen BRAH, n'en rajoutera qu'une seule dans son catalogue qui ne sera édité qu'en 1602, un an après sa mort.
L'année suivante paraît le célèbre Uranometria, l'œuvre de Johann BAYER, qui contient la liste de 1 706 étoiles réparties sur 60 constellations. Johannes HEWEL vers 1660, puis Nicolas Louis de la Lacaille, entre 1750 et 1754, étendirent progressivement cette description à tout le ciel austral. Les nouvelles promues, désignant de nouvelles zones australes encore vierges de toute nomenclature, ont des noms directement inspirés par ces territoires inexplorés : Toucan, Oiseau de Paradis, ..., d'instruments scientifiques ou de navigation : Télescope, Microscope, CompasBoussole, Compas, ...
Ce sont l'Uranometria Nova, l'ouvrage de Friedrich Wilhelm August ARGELANDER (1799 - 1875) édité en 1843 pour le ciel boréal, et l'Uranometria Argentina de Benjamin Apthorp GOULD (1824 - 1896) paru en 1879 pour les constellations australes, qui serviront de base pour la nomenclature définitive décidée par l'Union Astronomique Internationale lors de son congrès de Rome en 1922. En 1930, l'UAI normalisa les limites des 88 constellations retenues par des arcs de méridiens et de parallèles.
Le repérage des astres se faisant aujourd'hui par un système de coordonnées, ces figures sont devenues obsolètes et pratiquement ignorées des astronomes mais conservent un côté pratique en dehors de toute considération « ésotérique ».
Coordonnées écliptiques
Les coordonnnées écliptiques d'un astre permettent de définir sa position dans un système de référence constitué du plan de l'écliptique et d'une direction origine, celle du point vernal, il est noté γ (gamma).

Les coordonnées écliptiques
Les coordonnées écliptiques

La latitude céleste, notée β (bêta), est la coordonnée verticale comptée de 0° à +90° au dessus du plan de l'écliptique et de 0° à -90° au dessous.
La longitude céleste, notée λ (lambda), est la coordonnée horizontale comptée positivement dans le sens direct, de l'Ouest vers l'Est, de 0° à 360° à partir du point vernal.
Coordonnées équatoriales
Les coordonnées équatoriales d'un astre permettent de définir sa position dans un système de référence constitué du plan de l'équateur céleste et d'une direction origine, celle du point vernal γ (gamma).
Elles permettent d'établir des relevés de positions sur des cartes et des catalogues.

Les coordonnées équatoriales
Les coordonnées équatoriales

La coordonnée horizontale est appelée ascension droite, notée α (alpha) ou AD (RA en anglais).
La coordonnée verticale, la déclinaison, est notée δ (delta).
Coordonnées géographiques
Les coordonnées géographiques d'un lieu sur Terre permettent de définir la position de ce lieu dans un système de référence constitué par le plan de l'équateur, situé à égale distance des pôles Nord et Sud, et le méridien origine qui va du pôle Nord au pôle Sud en passant par Greenwich.

Les coordonnées géographiques
Les coordonnées géographiques

La coordonnée verticale (comptée de 0° à 90°, positivement depuis l'équateur vers le pôle Nord et négativement depuis l'équateur vers le pôle Sud) est la latitude du lieu.
La coordonnnée horizontale (comptée de 0° à 180° depuis le méridien origine vers le méridien du lieu en précisant la direction Ouest ou Est) est la longitude du lieu.
Coordonnées horaires
Les coordonnées horaires d'un astre permettent de définir la position de cet astre dans un système de référence local, constitué par le plan de l'équateur céleste et l'intersection du méridien du lieu avec ce plan.
La coordonnée horizontale est appelée angle horaire, elle est notée H.
La coordonnée verticale, la déclinaison, est notée δ (delta).
Coordonnées horizontales
Les coordonnées horizontales d'un astre permettent de définir la position de cet astre dans un système de référence local constitué par le plan de l'horizon, perpendiculaire à l'axe vertical zénith-nadir du lieu) et le méridien du lieu.

Les coordonnées horizontales
Les coordonnées horizontales

La coordonnée horizontale est l'azimut, elle est notée h.
La coordonnée verticale est la hauteur, elle est notée A.
COPERNIC Nicolas (Kopernik Mikolaj, Torun, 1473 - Frauenburg, auj. Frombork, 1543)
Portrait de Nicolas COPERNIC Après avoir étudié les mathématiques, la philosophie aristotélicienne et l'astronomie à l'université de Cracovie, il devient chanoine de Frauenburg en 1501, après un périple de trois années en Italie et un bref passage à l'université de Padoue. Mais le nom de COPERNIC reste associé à un modèle de Système solaire : le système héliocentrique.
Voulant établir un calendrier conforme *, il lui fallait rendre les mouvements planétaires d'une façon plus simple et plus fiable. Il plaça le Soleil au centre (cette position était jusqu'alors réservée à la Terre) autour duquel il fit évoluer les planètes sur des orbites toujours circulaires et uniformes dans cet ordre : Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter et Saturne **. Aucun centre de ces trajectoires ne passant par le Soleil, il dut conserver les épicycles du système de Claude PTOLÉMÉE pour expliquer certains désaccords observés.
Il démontra son système dans une publication *** restée célèbre : De Revolutionibus orbium cœlestium (Les Révolutions des orbes célestes) qui, bien qu'achevé en 1530, ne paraîtra qu'en 1543, l'année de sa mort. L'ouvrage, prudemment présenté par une préface anonyme **** comme une simple hypothèse de travail, ne suscita guère l'intérêt de ses contemporains ni les foudres de l'Église. La « mise à l'index » ne surviendra qu'après les travaux de Johannes KEPLER et surtout ceux de Galileo GALILEI. La « révolution » copernicienne était en marche...
Une superbe enceinte circulaire de 93 km de diamètre lui est dédiée sur notre lune (09.7 °N - 20.0 °O), un autre cratère sur Mars ainsi que l'astéroïde n° 1322.

* - La date de la Pâques déterminée par l'observation de l'équinoxe de printemps ne coincidait plus avec celle du calendrier julien.
** - Les autres planètes : Uranus, Neptune et Pluton, ne seront découvertes que plus tardivement.
*** - Le catalogue de la biothèque d'un professeur de Cracovie (Matthias de MIECHOW, 1457 - 1523) répertorie en date du 1er mai 1514 un fascicule manuscrit de 6 feuilles, anonyme et sans titre, décrivant « une théorie d'une Terre en mouvement autour du Soleil ». Aujourd'hui connu sous le nom de Commentariolus, ce document semble être un premier écrit de COPERNIC. Trois autres exemplaires manuscrits ont été retrouvés, mais aucun n'est de sa main.
**** - Certainement l'œuvre du pasteur luthérien Andreas OSIANDER (1498 - 1552).

Corbeau
Petite constellation au sud de la Vierge. Son sigle est Crv (Corvus).
Cosmogonie
Des récits oraux de cosmogonie fondent presque toutes les religions et sociétés traditionnelles, mais de nombreux traités sur les origines possibles de l'univers ont aussi été écrits par des philosophes ou des penseurs scientifiques
Cosmologie
La cosmologie est la branche de l'astrophysique qui étudie l'Univers en tant que système physique. Les cosmologies scientifiques et religieuses se sont souvent affrontées.
La cosmologie scientifique établie à un instant donné, dépend de façon importante de ce que l'on connaît de l'univers. Avant le XIXème siècle, l'univers connu était essentiellement réduit au seul système solaire. Ce n'est qu'à partir de la première moitié du XIXème siècle que la distance aux étoiles proches a pu être connue.
L'étude de la répartition spatiale des étoiles au sein de notre galaxie a ensuite été effectuée jusqu'au début du XXème siècle. Enfin, dans les années 1920 la nature extragalactique de ce que l'on appelait alors les « nébuleuses » (aujourd'hui les galaxies) a été découverte par Edwin Hubble. Peu après, celui-ci a également découvert l'expansion de l'univers.
La cosmologie telle qu'on l'entend aujourd'hui est donc l'étude de la structure, l'histoire et l'évolution d'un univers empli de galaxies à perte de vue.
Coupe
Petite constellation au sud du Lion. Son sigle est Crt (Crater).
Couronne australe
Constellation australe dont la disposition des étoiles les plus lumineuses (vues depuis la Terre) n'est pas sans rappeler celle de son homologue de l'hémisphère Nord : la Couronne boréale. Son sigle est CrA (Corona Australis).
Couronne boréale
Petite constellation entre Hercule et le Bouvier. Son sigle est CrB (Corona Borealis).
Crépuscule
Phénomène de « nuit incomplète » qui précède le lever du Soleil ou suit son coucher (en astronomie le terme aube n'est pas utilisé). Suivant la différence de hauteur entre le Soleil et l'horizon, on distingue :
  • le crépuscule civil (différence inférieure à 6°) ;
  • le crépuscule nautique (différence allant de 6° à 12°) ;
  • le crépuscule astronomique (différence supérieure à 12° et allant jusqu'à 18°).
La durée du crépuscule varie suivant la latitude et la période de l'année.
Croix de Ste Hélène
Une des nombreuses allégories célestes créées par le moine allemand Julius SCHILLER († 1627) en 1627, qui voulait éloigner du ciel toutes nomenclatures païennes. Elle se retransformera en Cygne à l'époque de la Renaissance.
Croix du Sud
Constellation australe, elle est la plus petite de tout le ciel. Elles contient notamment les objets connus sous les noms de « Boîte à bijoux » et « Sac à charbon ». Son sigle est Cru (Crux).
Cygne
Constellation> contenant la célèbre Deneb, l'un des sommets du « Triangle de l'été ». Elle se retrouve également parfois sous la dénomination de Croix du Nord. Son sigle est Cyg (Cygnus).
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