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M
Une des 10 classes spectrales dans la typologie définie par l'observatoire de Harvard.
Les étoiles de type M, en général des géantes ou supergéantes, sont de couleur rouge avec une température de surface d'environ 3 000 kelvins. Leur spectre laisse apparaître essentiellement les bandes de l'oxyde de titane (exemple : Betelgeuse dans Orion).
Tableau du classement spectrale
Machine électrique
Construite en même temps que son « imprimerie » par Johann Elert BODE, cette autre ancienne constellation était placée entre le Fourneau et le Sculpteur.
Machine pneumatique
Constellation de l'hémisphère Sud située entre le Centaure et les Voiles. Son sigle est Ant (Antlia).
James Clerk Maxwell (13 juin 1831 Edimbourg - 5 novembre 1879 Cambridge)
Portrait de James Clerk Maxwell James Clerk Maxwell est un physicien et mathématicien écossais. Il est principalement connu pour avoir unifié en un seul ensemble d'équations, les équations de Maxwell, l'électricité, le magnétisme et l'induction, en incluant une importante modification du théorème d'Ampère
Il a notamment démontré que les champs électriques et magnétiques se propagent dans l'espace sous la forme d'une onde et à la vitesse de la lumière.
Ces deux découvertes permirent d'importants travaux ultérieurs notamment en relativité restreinte et en mécanique quantique.
Michael Maestlin (30 septembre 1550 Gëppingen (Saint-Empire) - 20 octobre 1631 Tübingen (Saint-Empire))
Portrait de Michael Maestlin Michael Maestlin (aussi appelé Mästlin, Möstlin, ou Moestlin), né le 30 septembre 1550 à Gëppingen en Bade-Wurtemberg, mort le 20 octobre 1631 à Tübingen, est un astronome et mathématicien allemand, connu pour être le mentor de Johannes KEPLER.
Maestlin a étudié la théologie, les mathématiques et l'astronomie au Tübinger Stift à Tübingen, une ville du Wurtemberg. Il a obtenu la maîtrise en 1571 et est devenu en 1576 un diacre luthérien à Backnang, tout en continuant ses études dans cette ville.
En 1580, il est devenu professeur de mathématiques à l'université d'Heidelberg. Il a écrit une introduction populaire à l'astronomie, en 1582. Il a enseigné ensuite à l'université de Tübingen à partir de 1583, à l'age de 47 ans.
Le premier calcul connu de l'inverse du nombre d'or où il donne la valeur « environ 0.6180340 » a été écrit en 1597 par Maestlin dans une lettre à Johannes KEPLER.
Magnitude (stellaire)
Échelle logarithmique permettant de répertorier les étoiles en fonction de leur luminosité. Le niveau zéro de cette échelle a été arbitrairement attribué à une série d'étoiles étalons et le rapport entre chaque magnitude est d'un facteur 2.5. Plus l'éclat d'un astre est faible, plus la valeur de sa magnitude augmente.
Hipparque de Nicée, deux siècles avant notre ère, répertorie les étoiles visibles à l'œil nu en six classes de grandeur. À cette époque, les astres « fixes » (les étoiles) sont tous considérés comme étant à la même distance. Il est logique de penser que les plus lumineux sont tout simplement les plus grands. Les étoiles de première grandeur sont donc celles qui sont visibles juste après le couchant et celles à la limite de la perception sont classées à la sixième.
Cette échelle fut reprise par Claude PTOLÉMÉE en 137 de notre ère dans son Mathematike Synthasis, vaste compilation du savoir scientifique accumulé depuis l'Antiquité, et nous a ainsi été transmise. Les moyens d'observation se perfectionnant, il devint nécessaire d'élargir et surtout de préciser la mesure de l'intensité lumineuse des étoiles.

Magnitude apparente (ou visuelle)


Norman POGSON (1829 - 1891) proposa en 1856 qu'à une différence de 5 grandeurs corresponde un rapport de 100/1 afin de retrouver entre les étoiles les mêmes différences de luminosité que dans l'ancienne classification. L'appellation fut remplaçée par magnitude (notée m ; du latin magnitudo = grandeur, puissance), ce terme ne devant plus créer de confusion avec le concept de dimension.
Ainsi pour une différence de 1 magnitude, leur luminosité diffère d'un facteur égal à la racine cinquième de 100, soit 2.512 (2.512 à la puissance 5 = 100.02). À une augmentation de magnitude correspond une diminution de l'intensité lumineuse. Une étoile de magnitude 6 est 100 fois plus faible que celle de magnitude 1.
Echelle des magnitudes apparentes
Magnitude Objet céleste
-26.73 Soleil
-12.6 Pleine Lune
-4.4 Vénus
-2.8 Mars
-1.44 Étoile la plus brillante : Sirius
-0.7 Seconde étoile la plus brillante : Canopus
0 Étoile Véga
+6 Étoile la plus faible visible à l'oeil nu
+12.6 Quasar le plus lumineux
+30 Objets les plus faibles par Hubble

Les éclats apparents sont donc mesurés dans cette échelle logarithmique selon la loi de Pogson, soit :

m = -2,5 log E + k

(où E est l'éclat stellaire et k une constante).
Pour l'échelle des magnitudes visuelles, la valeur de la constante k a été arbitrairement fixée en affectant une magnitude déterminée à une étoile prise comme mesure étalon.
Ainsi pour deux étoiles A et B on a :

mA - mB = -2,5 log (EA / EB)

et à une différence de n magnitudes correspond un rapport de 2.512n.
Cette échelle a permis d'attribuer à certaines étoiles très brillantes des magnitudes négatives : Sirius a une magnitude de -1,44. Elle est évidemment applicable aux planètes, astéroïdes, comètes...
La magnitude apparente du Soleil est de -26,73 ; la Lune de -12,6 et Vénus à son maximum se voit attribuer celle de -4,4. À l'inverse de l'échelle, les grands télescopes permettent d'atteindre la magnitude 30.

Magnitude absolue


La magnitude apparente, comme son nom l'indique, ne donne d'indication que sur l'éclat apparent et non l'intensité réelle de la lumière émise. En effet, elle ne tient pas compte de la distance qui nous sépare du corps observé et ne permet pas de comparer ses propriétés à celles d'autres astres, tous situés à des distances différentes.
Afin de comparer la luminosité des étoiles, il a été nécessaire de définir une échelle de magnitude absolue (notée M) qui correspond à la magnitude qu'aurait l'astre s'il était placé conventionnellement à une distance de 10 parsecs. L'éclat absolu caractérise une étoile et c'est une véritable donnée physique, il peut être déduit de son spectre. On peut également le déterminer à partir de la parallaxe, méthode qui devient totalement inapplicable pour les distances supérieures à environ 300 années-lumière.
La magnitude apparente m, la magnitude absolue M et la distance d (exprimée en parsec) sont liées par la relation :

m - M = 5 log d - 5

Mars
Quatrième planète par ordre de distance au Soleil.
Matière noire
En astrophysique, la matière noire (ou matière sombre), traduction de l'anglais dark matter, désigne la matière apparemment indétectable, invoquée pour rendre compte d'effets inattendus, notamment au sujet des galaxies.
Actuellement les observations s'orienteraient vers une nature non-baryonique, et donc encore inconnue. On suppose des super-partenaires tels que le neutralino. Ces particules sont regroupées sous le nom générique de WIMP (Weakly Interacting Massive Particles), traduction mauviettes. Des pièges à mauviettes sont actuellement en cours sous de grandes profondeurs de roches. En France une tentative de capture est en cours dans une galerie du tunnel de Fréjus.
Mécanique céleste
La mécanique céleste est un terme qui désigne la description du mouvement d'objets tels que les étoiles et planètes à l'aide des théories physiques et mathématiques.
Pierre François André Méchain (16 août 1744 Laon - 20 septembre 1804 Castellón de la Plana (Espagne))
Portrait de Pierre François André Méchain Ses talents en astronomie sont remarqués par Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande dont il devient l'ami et qui l'engage comme assistant. Il se lie également avec Charles Messier en 1774. Pierre Méchain est connu surtout pour avoir découvert une majeure partie des objets du catalogue Messier. Entre 1779 et 1782, il découvre 29 objets dont il indique la position à son ami Charles MESSIER, qui les inclut dans son catalogue.
Méchain découvre deux comètes en 1781 et détermine leur orbite grâce à ses connaissances mathématiques. Entre 1781 et 1799, il découvre sept autres comètes.

Mercure
Planète la plus proche du Soleil.
Méridien
Cercle contenant l'ensemble des points du globe terrestre ayant la même longitude. Le méridien sud d'un lieu est (pour un observateur de l'hémisphère Nord) le cercle horaire où le Soleil culmine (midi vrai).
Mésosphère
C'est une zone transition de l'atmosphère terrestre entre la Terre et l'Espace. En y pénétrant, pour descendre sur Terre, les météorites, satellites, etc. s'échauffent contre les quelques particules d'air qu'ils rencontrent et sont détruits avant d'atteindre le sol, sauf pour les plus grosses pièces. Les vaisseaux habités, navettes spatiales, doivent être protégés pour pouvoir passer cette couche qui va les freiner pour atteindre le sol en douceur.
Messier (catalogue)
Liste de 110 objets, dressée par l'astronome Charles MESSIER, comprenant amas d'étoiles, nébuleuses et galaxies.
Messier (constellation)
Hommage rendu au célèbre astronome français Charles MESSIER, grand découvreur de comètes, par un autre astronome français : Joseph Jérôme LEFRANÇOIS de LALANDE. Cette figure éphémère fut placée près du pôle céleste Nord, entre Céphée, Cassiopée et le Renne, également une autre constellation disparue.
Le messier est un vieux nom donné au gardien des moissons. Le hasard veut que les Phéniciens avaient baptisé cette zone le « Champ de blé ».
MESSIER Charles (Badonviller, 1730 - Paris, 1817)
Portrait de Charles MESSIER Dixième enfant d'une lignée de douze, Charles MESSIER se voit contraint de « s'exiler » à Paris en 1751. Doté d'une belle écriture et doué pour le dessin, il y a trouvé un emploi de cartographe chez l'astronome-géographe Joseph Nicolas DELISLE (1688 - 1768).
Très vite initié aux rudiments de l'astronomie, il s'intéresse avant tout au retour annoncé d'une comète * en 1758 par Edmund HALLEY et qu'il finira par repérer le 21 janvier 1759, mais il fut devancé de quelques semaines par un fermier allemand : Johann Georg PALITZSCH (1723 - 1788).
Mais cette minutieuse recherche ne s'est pas faite sans quelques déboires. Le 14 août 1758, il repère dans la constellation du Taureau un nouvel objet flou à l'apparence d'une comètes. Ce type de découverte gênant sa quête de l'astre vagabond, il décide d'en noter la position exacte parmi les étoiles... afin de mieux l'ignorer lors d'une future rencontre. Listant initialement 45 nébuleuses et amas d'étoiles, diverses moutures porteront l'inventaire à 103 entrées **.

Sa vie d'astronome sera essentiellement vouée à la recherche de comètes. Il en observera 44 et la paternité de 14 d'entre elles lui est officiellement accordée (plus 6 codécouvertes), performance qui lui vaudra le surnom de « furet des comètes » par Louis XV en personne.
Les cratères MessierLes cartographes lunaires lui ont rendu hommage en attribuant son nom à une structure sélène (01.9 °S - 47.6 °E) au nord de la Mer de la Fécondité. Un premier cratère forme un ovale de 9 km × 11 km, le second est un cratère double de 13 km × 11 km, lieu d'émergence d'une double traînée claire dont la configuration rappelle celle d'une... comète
Il existe également une Rima Messier de 100 km de longueur, son observation est bien plus difficile.

Agrandir... * - Mettant en application les lois de Newton, Edmund HALLEY avait postulé que les comètes observées en 1531, 1607 et 1682 devaient figurer un seul et même objet d'une période d'environ 75 ans.
** - La forme actuelle comprend sept objets supplémentaires rajoutés successivement après qu'il fut retrouvé des écrits relatifs à leurs observations par Charles MESSIER. Ces objets, désignés sous la forme M 1, ..., M 110 (M pour Messier, suivi du numéro d'ordre), forment le catalogue le plus prisé de l'astronome débutant.


Météorite
Une météorite est un corps matériel provenant de l'espace extra-atmosphérique de petite taille qui atteint la surface de la Terre. On l'appelle astéroïde le corps céleste dans l'espace et météorite lorsqu'il s'écrase sur la Terre ou sur d'autres objets.
Appelée également aérolithe
Microscope
Ce regroupement apparent d'étoiles, situé au sud du Capricorne, formait autrefois la queue du Poisson austral avant que Nicolas Louis de la Lacaille décide d'en faire une constellation à part entière en 1752. Son sigle est Mic (Microscopium).
Milieu stellaire
Le milieu interstellaire constitue l'espace entre les étoiles. Il est essentiellement composé de gaz (99%) et de poussières (1%). Le gaz n'est pas réparti de façon homogène.
Mira (étoile)
Étoile ο (omicron) de la constellation de la Baleine, elle est le prototype des variables pulsantes à longue période, de 80 à 1 000 jours. La relation « période-luminosité » des étoiles du type Mira est inverse de celle des céphéïdes, la magnitude décroît lorsque la période augmente.
Mole
La mole (symbole : mol) est une unité de base du Système international d'unités, apparue en 1971, qui est principalement utilisée en physique et en chimie. La mole est la quantité de matière d'un système contenant autant d'entités élémentaires qu'il y a d'atomes dans 12 grammes de carbone 12.
Mont Ménale
L'origine de cette ancienne constellation, qu'il plaça sous les pieds du Bouvier, est due à Johannes HEWEL. L'origine du nom Mons Mænalus reste inconnue.
Mouche
Petite constellation australe située entre la Croix du Sud et le pôle céleste Sud. Elle est apparue dans l'Uranometria de Johann BAYER, en 1603, sous le nom de « Apis » (Abeille). Elle se fait appeler « Musca Apis » par Edmund HALLEY en 1679, pour se transformer en « Musca » (Mouche) sous l'impulsion de l'abbé Nicolas Louis de la Lacaille en 1752. Son sigle est Mus (Musca).
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