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Quadrant mural
Le quadrant est un ancien instrument permettant la mesure des positions d'étoiles. Placée au nord du Bouvier, cette constellation fut créée par l'astronome Joseph Jérôme LEFRANÇOIS de LALANDE pour immortaliser son principal outil de travail.
Si la constellation a disparue, elle laisse cependant son nom à un essaim de météores dont le radiant marque son emplacement : les Quadrantides. Le maximum de cette « pluie de poussières célestes » se situe au tout début du mois de janvier.
Quadrature
Les positions de quadratures Configuration particulière d'une planète lorsque l'angle qu'elle forme avec le Soleil, vu depuis la Terre, vaut exactement 90°. Les planètes inférieures (Mercure et Vénus) ne peuvent évidemment jamais se retrouver en position de quadrature.
La Lune est en position de quadrature au Premier Quartier et Dernier Quartier.
Mécanique quantique
La mécanique quantique a pour but d'étudier et de décrire les phénomènes fondamentaux à l'œuvre dans les systèmes physiques, plus particulièrement à l'échelle atomique et sub-atomique. C'est aussi la partie de la physique où apparaît la constante de Planck.
Cette description complète la physique classique, qui réussit très bien à décrire les phénomènes à l'échelle macroscopique, mais qui échoue dans sa description du monde microscopique et de certaines propriétés du rayonnement électromagnétique. Toutefois les postulats de la mécanique quantique sont eux-mêmes inadéquats lorsqu'il s'agit d'étudier les particules élémentaires relativistes, on préfère dans ce cas utiliser une théorie plus large qui est la théorie quantique des champs.
Quasar
Le quasar 3C 273 Un quasar (quasi-stellar-radio-source en anglais) est une source d'énergie électromagnétique, incluant la lumière visible et les ondes radios.
Un quasar est composé de trois parties principales:
  • Le trou noir supermassif comporte la quasi totalité de la masse du quasar (de quelques millions à quelques dizaines de milliards de fois la masse du Soleil). Il est également le centre du quasar.
  • Le disque d'accrétion est le disque formé par la matière qui tombe dans le trou noir. La force de friction engendrée par le frottement des gaz dans le disque génère une forte chaleur.
  • Les jets de gaz qui sont expulsés du disque d'accrétion par les lignes de champs magnétique du trou noir à une vitesse proche de celle de la lumière.

Les quasars sont trop éloignés pour être vus avec de petits télescopes, mais 3C 273 dans la constellation de la Vierge, de magnitude apparente de 12,9, est une exception. À une distance de 2,44 milliards AL, est un des seuls objets lointains observables avec un équipement d'amateur.
Radiant
Point sur la voûte céleste d'où semblent provenir les météorites d'un même essaim. Bien que parallèles, ces trajectoires émanent d'une même zone par simple effet de perspective. Le point radiant d'un essaim lui donne généralement son nom, ainsi les Perséides semblent provenir de la constellation de Persée.
Radioastronomie
Branche de l'astrophysique qui étudie la partie du spectre électromagnétique qui s'étend au-delà du centimètre. Les ondes radio sont de la lumière invisible pour un œil humain.
Il ne faut pas confondre avec le son qui est une onde acoustique se déplaçant uniquement dans un milieu matériel. Les ondes électromagnétiques peuvent se propager dans le vide.
Rameau et Cerbère
Placée entre Hercule et la Lyre, cette petite constellation fut probablement imaginée par l'astronome et mathématicien grec Eudoxe de CNIDE (408 - 355 av. J.-C.), certaines sources en attribue la paternité à Johannes HEWEL, sous la forme de trois serpents s'enroulant autour d'une branche de rameau tenue dans la main gauche du géant.
Cerbère était, dans la mythologie grecque, le chien à trois têtes chargé de garder la porte des enfers. Il fut dompté par Héraclès lors de l'un de ses douze travaux. Son apparition au firmament sous cette forme reste un mystère qui se perd dans les méandres des diverses interprétations. Suivant la convention mise en place par John FLAMSTEED, les étoiles les plus brillantes composant cet astérisme portent aujourd'hui les numéros 93, 95, 96 et 109 dans la constellation d'Hercule.
Rayon cosmique
Le rayonnement cosmique est le flux de noyaux atomiques et de particules de haute énergie qui circulent dans le vide interstellaire. Nommé également sous le nom d'astroparticules.
Une partie des rayons cosmiques de basse énergie, piégée par le champ magnétique terrestre, participe à la formation des ceintures de Van Allen.
Certaines de ces particules, de sources solaire, galactiques ou extragalactiques peuvent traverser nos corps et interférer avec notre ADN, traverser la roche, les bâtiments et pénétrer les sols planétaires.
Rayon de Schwarzschild
Le rayon de Schwarzschild est défini comme le rayon critique prévu par la géométrie de Schwarzschild, en deçà duquel rien ne peut s'échapper : si une étoile ou tout autre objet atteint un rayon égal ou inférieur à son rayon de Schwarzschild (qui dépend de sa masse, cf ci-dessous), alors elle devient un trou noir, et tout objet s'approchant à une distance de celui-ci inférieure au rayon de Schwarzschild ne pourra s'en échapper.
Rayon de Schwarzschild
G est la constante de gravitation, M la masse du trou noir, Ms la masse du Soleil et c la vitesse de la lumière
Rayon vert
Rayon vert Le rayon vert est un phénomène optique rare qui peut être parfois observé juste après le coucher du Soleil ou juste avant son lever et qui prend la forme d'un point vert visible pendant un court moment juste au-dessus du Soleil.
Redshift
Voir Doppler (effet).
Référentiel galiléen
En physique classique comme en relativité restreinte, l'espace de l'observateur est assimilé à un espace affine à trois dimensions auquel est associé un temps utilisé pour paramétrer les mouvements des corps observés.
Un référentiel galiléen est un référentiel pour lequel l'espace est homogène et isotrope, le temps uniforme et dans lequel tout corps libre (non influencé par une force) est animé d'un mouvement rectiligne uniforme ; l'immobilité étant un cas particulier.
Exemple : Soit le centre de masse d'un satellite et la direction des « fixes » (les étoiles les plus lointaines, les quasars, « apparaissent » comme fixes) : ceci définit un référentiel quasi-galiléen car dans la capsule spatiale les objets flottent en impesanteur. Le référentiel lié géocentrique peut être considéré - approximativement - comme galiléen : l'expérience montre que tout corps lancé y a un mouvement qui est l'addition d'un mouvement rectiligne uniforme et du mouvement imprimé par la force de gravitation (en négligeant les frottements de l'air, l'effet axifuge dû à la rotation de la terre sur son axe, et les forces différentielles de marée dues aux astres essentiellement le Soleil et la Lune).
Règle
Petite constellation australe. Située en pleine Voie lactée, elle contient un grand nombre d'amas ouverts. Son sigle est Nor (Norma).
Relativité galiléenne
C'est à Galilée qu'on doit la première expression de relativité :
« Enfermez-vous avec un ami dans la cabine principale à l'intérieur d'un grand bateau et prenez avec vous des mouches, des papillons, et d'autres petits animaux volants. Prenez une grande cuve d'eau avec un poisson dedans, suspendez une bouteille qui se vide goutte à goutte dans un grand récipient en dessous d'elle. Avec le bateau à l'arrêt, observez soigneusement comment les petits animaux volent à des vitesses égales vers tous les côtés de la cabine. Le poisson nage indifféremment dans toutes les directions, les gouttes tombent dans le récipient en dessous, et si vous lancez quelque chose à votre ami, vous n'avez pas besoin de le lancer plus fort dans une direction que dans une autre, les distances étant égales, et si vous sautez à pieds joints, vous franchissez des distances égales dans toutes les directions. Lorsque vous aurez observé toutes ces choses soigneusement (bien qu'il n'y ait aucun doute que lorsque le bateau est à l'arrêt, les choses doivent se passer ainsi), faites avancer le bateau à l'allure qui vous plaira, pour autant que la vitesse soit uniforme et ne fluctue pas de part et d'autre. Vous ne verrez pas le moindre changement dans aucun des effets mentionnés et même aucun d'eux ne vous permettra de dire si le bateau est en mouvement ou à l'arrêt ... »

Dialogue concernant les deux plus grands systèmes du monde, 1632

Relativité générale
Elle est basée sur le principe de covariance générale, est une théorie relativiste de la gravitation, c'est-à-dire qu'elle décrit l'influence sur le mouvement des astres de la présence de matière et, plus généralement d'énergie, en tenant compte des principes de la relativité restreinte. La relativité générale englobe et supplante la théorie de la gravitation universelle d'Isaac Newton qui en représente la limite aux petites vitesses (comparées à la vitesse de la lumière) et aux champs gravitationnels faibles.
La relativité générale est principalement l'œuvre d'Albert EINSTEIN.
Elle est fondée sur des concepts radicalement différents de ceux de la gravitation newtonienne. Elle énonce notamment que la gravitation n'est pas une force, mais est la manifestation de la courbure de l'espace (en fait de l'espace-temps), courbure elle-même produite par la distribution de matière. Cette théorie relativiste de la gravitation donne lieu à des effets absents de la théorie newtonienne mais vérifiés, comme l'expansion de l'univers, ou potentiellement vérifiables, comme les ondes gravitationnelles et les trous noirs. Aucun des nombreux tests expérimentaux effectués à ce jour (2009) n'a pu la mettre en défaut, à l'exception possible de l'anomalie Pioneer.
Relativité restreinte
La relativité restreinte est la théorie formelle élaborée par Albert EINSTEIN en 1905 en vue de tirer toutes les conséquences physiques de la relativité galiléenne et du principe que la vitesse de la lumière dans le vide a la même valeur dans tous les référentiels inertiels, ce qui était implicitement énoncé dans les équations de James Clerk Maxwell (mais interprété bien différemment jusque-là avec « l'espace absolu » de Newton et l'éther).
La théorie de la relativité restreinte a établi de nouvelles formules permettant de passer d'un référentiel galiléen à un autre. Les équations correspondantes conduisent à des phénomènes qui heurtent le sens commun (mais qui ont tous été confirmés expérimentalement), un des plus étonnants et des plus célèbres étant connu sous le nom de paradoxe des jumeaux
Renne
Imaginée par l'astronome français Pierre Charles LE MONNIER à la suite d'un voyage en Laponie, le Renne était placé, comme il se doit, près du pôle céleste Nord entre les constellations de la Girafe et Céphée.
Réticule
Constellation australe, elle fut également appelée Réticule rhombique. Son sigle est Ret (Reticulum).
Rétrograde (mouvement)
Toutes les planètes décrivent leur orbite dans le sens direct autour du Soleil. Le mouvement observé d'une planète externe devrait ainsi toujours faire de même : un déplacement d'Ouest en Est par rapport aux étoiles. Mais autour d'une opposition, une planète externe semble effectuer un étrange ballet : elle ralentit, s'arrête (station) puis effectue un « mouvement rétrograde » avant de reprendre son mouvement direct.
Le mouvement apparent d'une planète, pour un observateur terrestre, est la combinaison de son mouvement réel et du déplacement de la Terre. En raison de sa proximité avec la Terre, la planète Mars a une « boucle de rétrogradation » importante et facile à observer. Mais toutes les planètes externes montrent ce type de déplacement.

L'illusion du mouvement rétrograde
L'illusion du mouvement rétrograde de Mars (en rouge) vue depuis la Terre (en bleu). L'illusion du mouvement rétrograde de Concordia
Pour les astéroïdes même phénomène. Voici en exemple "Concordia", suivi en mai 2011 (Simulation avec le logiciel C2a)

RUSSELL Henry Norris (New York, 1877 - Princeton, 1957)
Portrait de Henry RUSSELL Astronome américain, Henry Norris RUSSELL procède à une étude de la parallaxe des étoiles par le biais de la photographie (Cambridge, 1903). De retour aus Etats-Unis, il prend le poste de professeur d'astronomie à l'université de Princeton en 1905 et en devient le directeur de l'observatoire entre 1911 et 1947.
Auteur d'une étude systématique des variables à éclipses (1912), il établit, à partir de son étude des parallaxes stellaires, une relation entre la magnitude absolue et le type spectral des étoiles. Cette étude, mise en parallèle à celle menée par Ejnar HERTZSPRUNG, donne naissance au célèbre graphique mettant en évidence une correspondance entre le spectre d'une étoile (sa « couleur ») et sa magnitude absolue (luminosité réelle) : le diagramme Hertzsprung-Russel (ou diagramme H-R).
Il serait également l'auteur de la fameuse phrase : « Oh, Be A Fine Girl, Kiss Me » (« Oh, soit une fille gentille, embrasse-moi »), moyen mnémotechnique pour retenir la séquence OBAFGKM des types spectraux stellaires !
Il donne son nom au reste d'une plaine close lunaire de 103 km de diamètre au bord nord-ouest (26.5 °N - 75.4 °O) de notre satellite et à l'astéroïde n° 1762.

Crédits photographiques : NASA/ESA

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